La cocaïne, plus pure et plus accessible qu’auparavant (y compris en milieu rural), séduit désormais un public large qui recherche son effet psychostimulant dans des contextes divers : festif, professionnel ou encore sexuel.
La part des 18-64 ans ayant expérimenté la cocaïne a été multipliée par quatre en deux décennies, pour atteindre 5,5 % en 2017. Les consommateurs les plus fréquents restent les 18-25 ans (3,1 %) et les 26-34 ans (2,2 %), pour régresser ensuite. Même la cocaïne basée, appelée crack, semble désormais sortie de sa niche populationnelle pour diffuser plus largement.
Il devient indispensable d’être vigilant pour repérer, orienter et accompagner ces consommateurs de plus en plus nombreux, qui s’exposent à des complications aigues (lésions perforantes de la cloison nasale, accidents cardiaques par trouble du rythme, risque infectieux lors de partage de matériels…), des complications à plus long terme (altérations des voies respiratoires, altération de l’état général, lésions cutanées, neurotoxicité…), des complications addictologiques (craving et « descentes » difficiles à gérer, fréquentes polyconsommations…) et des complications sociales (professionnelles et relationnelles).
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