Le protoxyde d’azote (molécule : N2O), aussi appelé « gaz hilarant » ou « proto » est connu pour son usage médical dans les anesthésies ; à ce titre, il est inscrit sur la liste 1 des substances vénéneuses et soumis à une réglementation stricte. Pour son usage « alimentaire », essentiellement pour les siphons à Chantilly, le gaz est en vente libre, sous la forme de cartouches ou de bonbonnes.
Son usage détourné consiste à inhaler le gaz par le biais d’un ballon, après avoir « cracké » la cartouche pour l’ouvrir. Le produit est bon marché et facilement accessible dans les commerces de proximité (épiceries, supermarchés) et sur internet.
Il est surtout consommé par les jeunes : collégiens, lycéens et étudiants ; qui recherchent l’effet rapide, fugace, euphorisant et les distorsions sensorielles ressenties avec ce produit.
Cependant, sa consommation détournée comporte des risques :
Risques immédiats : asphyxie par manque d’oxygène, perte de connaissance, brûlure par le froid du gaz expulsé, désorientation, vertiges, chutes notamment.
Risques dans le cadre de consommations répétées et à intervalles rapprochés et / ou à fortes doses : de sévères troubles neurologiques, hématologiques, psychiatriques ou cardiaques peuvent survenir.
Quel comportement adopter ?
Il n’est pas conseillé de dramatiser et de banaliser l’usage du protoxyde d’azote. Il faut surtout alerter le consommateur sur les risques liés à sa pratique.
- En savoir plus : “L’usage détourné du protoxyde d’azote, une pratique à risques de plus en plus répandue” – MILDECA
- Pour déclarer tout cas grave d’abus, de dépendance et d’usage détourné : connectez-vous sur le site signalement-sante.gouv.fr